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sans famille hector malot
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sans famille hector malot
Sans famille est un roman français d’Hector Malot, paru en 1878 chez Dentu à Paris.
Rémi, l’enfant trouvé, est vendu à Vitalis, un vieux musicien
ambulant. Les voici tous les deux sur les routes. Bientôt, Vitalis
meurt et, seul au monde, Rémi recherche sa vraie famille de l’Auvergne
à l’Angleterre. Il rencontre des personnages terrifiants, voleurs ou
bourreaux d’enfants. Mais il s’attache à des animaux : un petit singe
prénommé Joli-Cœur et Capi, le chien savant. Et surtout, il se fait des
amis…
//
Principaux personnages [modifier]
Sans famille est une œuvre mettant en scène de nombreux
personnages, tous plus ou moins importants, qui marqueront Rémi,
l’aideront dans sa quête et dans sa vie surtout pour retrouver sa mère.
L’histoire [modifier]
Tome I
Jérôme Barberin vit avec son épouse à Chavanon, une petite ville du
Limousin. Travaillant à Paris comme maçon, il n’est généralement pas
chez lui. Un jour, il découvre un nourrisson, dont apparemment, les
parents sont riches car il porte de beaux langes. Dans l’espoir
d’obtenir une bonne récompense, Barberin propose de prendre soin de
l’enfant. Il le confie à sa femme, qui le nomme Rémi.
Lorsque Barberin est blessé dans un accident, il attaque son
employeur en justice. Espérant recevoir une compensation financière.
Engagé dans un coûteux procès, Barberin ordonne à sa femme de vendre sa
principale source de richesse : leur vache ainsi que d’abandonner Rémi.
Celle-ci s’exécute, mais garde Rémi.
L’histoire débute, alors que Rémi a huit ans, avec le retour
inattendu de Barberin. Constatant que Rémi est toujours là, le maçon
estropié décide de se débarrasser de lui. Le lendemain, Barberin
rencontre un artiste ambulant au cabaret local. Cet artiste, répondant
au nom de Vitalis, qui voyage à travers la France avec trois chiens –
Capi, Dolce et Zerbino – et Joli-Cœur le singe, propose de se charger
de Rémi. Le marché conclu, Rémi doit quitter sa maison d’enfance, sans
même avoir eu la possibilité de dire au revoir à sa mère éloignée pour
la circonstance, car elle aurait sûrement agi pour empêcher la
transaction.
Rémi commence à parcourir les routes de France en compagnie de
Vitalis, dont il s’avère qu’il est un homme bienveillant et sensible,
et certainement de bien meilleure compagnie que Barberin. Vitalis
apprend à jouer de la harpe, à lire et à jouer la comédie à son jeune
protégé. Rémi connait souvent la faim et il n’a pas de toit au-dessus
de la tête, mais les animaux, en particulier Capi, deviennent des amis
proches. En Vitalis, il trouve le père qu’il n’a jamais eu. Ensemble,
ils sillonnent la France en gagnant leur vie en donnant des
représentations théâtrales et musicales.
La vente de Rémi à Vitalis.
Lors de leur séjour à Toulouse, à la suite d’un triste incident, qui reflète l’injustice des structures sociales du XIXe siècle,
Vitalis est jeté en prison. Il n’est pas facile pour un enfant de dix
ans de subvenir à ses besoins ainsi qu’aux quatre des animaux laissés à
sa garde. Sur le point de mourir de faim, ils rencontrent « le Cygne »,
une péniche appartenant à une Anglaise du nom de Mme
Milligan et son fils malade Arthur. Afin de divertir le petit malade,
les Anglais recueillent Rémi, qui devient bientôt une partie de la
famille. Rémi apprend qu’Arthur avait un frère aîné, qui a disparu
avant sa naissance d’Arthur, et que le beau-frère de Mme
Milligan, James, a tenté en vain de le retrouver. Cette disparition
avantageait James Milligan, qui, aux termes du droit anglais, devait
hériter de toute la fortune de son frère, si Arthur mourait sans
descendance. La naissance d’Arthur a empêché cet héritage de se
réaliser.
Lorsque, deux mois plus tard, Vitalis sort enfin de prison, les
Milligan offrent de garder Rémi avec eux. Vitalis désire cependant
conserver Rémi avec lui, et, lorsque Mme
Milligan reconnait qu’il est un homme bon et honnête, elle se résigne
et ils se séparent. Vitalis dit à Rémi qu’il a fait le bon choix car il
faut manger son propre pain.
Sur le chemin de Paris, une tempête de neige provoque une
catastrophe pour la troupe : Zerbino et Dolce sont dévorés par des
loups dans la forêt, et Joli-Cœur attrape une pneumonie. Afin de tenter
d’amasser des fonds pour payer le médecin, Rémi et Vitalis donnent une
performance au cours de laquelle l’enfant entend chanter pour la
première fois son maitre. Jamais il n’a entendu chanter aussi bien, et
il n’est pas le seul à avoir été ainsi surpris : une jeune dame,
apparemment riche, se dit étonnée de la voix magnifique de Vitalis.
Celui-ci réagit cependant avec courroux et explique ses capacités à la
dame en lui disant qu’il fut le serviteur d’un chanteur. La dame
explique qu’il a une ressemblance avec le chanteur disparu Vitalo
Pedrotti de la Scala de Milan. Il ne manifeste pas de joie lorsque la
dame donne une pièce d’or à Capi. À leur retour à leur auberge avec
l’argent de la représentation, ils découvrent qu’il est trop tard et
que Joli-Cœur est mort.
La troupe poursuit son périple à Paris où Vitalis projette de
laisser Rémi pour l’hiver chez un « padrone », pendant qu’il forme
d’autres animaux. Le « padrone » était une autre institution du XIXe siècle
à qui les parents frappés par la pauvreté vendaient leurs enfants qui
travaillaient pour lui. Lorsque Vitalis amène Rémi chez Garofoli, un
« padrone » de sa connaissance, celui-ci n’est pas à la maison. Vitalis
dit à Rémi de l’attendre, et qu’il sera bientôt de retour. Rémi va
passer deux heures atroces : en attendant le retour du padrone, Rémi
converse avec Mattia, un garçon maladif qui garde la maison car
Garofoli le croit trop stupide et incapable pour travailler dans les
rues. La tâche de Mattia est de garder la marmite qui est cadenassée
pour l’empêcher de s’alimenter à la dérobée. Lors du retour de Garofoli
et des autres garçons, Rémi est le témoin des terribles abus de
Garofoli envers ceux qui n’ont pu ramener le salaire quotidien qu’il
exige d’eux. Lorsque Vitalis revient et qu’il voit les garçons punis au
fouet, il menace de la police Garofoli, qui lui rétorque que « si je
disais seulement un nom, un seul nom, qui est-ce qui serait obligé
d’aller cacher sa honte ? ». Vitalis emmène alors Rémi, qui est
intrigué, mais reconnaissant de ne jamais avoir à retourner chez
Garofoli.
Mais cet acte de désintéressement sera fatal à Vitalis : cette
nuit-là, incapable de trouver un endroit pour passer la nuit dans la
tempête de neige qui fait rage, tous deux s’écroulent sous une haie
après avoir vainement cherché à s’abriter dans une carrière dont ils ne
trouveront jamais l’entrée. Lorsque Rémi reprend connaissance, il est
dans un lit avec des gens autour de lui : un homme, deux garçons et
deux filles. Rémi apprendra la terrible vérité : Vitalis est mort. Pour
tenter de découvrir son identité, les policiers emmènent Rémi chez
Garofoli, qui révèle la vérité : Vitalis était le célèbre chanteur
italien Carlo Balzani. Lorsque, avec l’âge, sa voix s’est affaiblie, la
honte l’a décidé à disparaître et à changer son identité pour devenir
« le signor Vitalis ».
La famille recueille Rémi et Capi. Le jardinier Pierre Acquin
devient un vrai père pour Rémi, tandis qu’Alexis et Benjamin,
deviennent ses frères, et Étiennette et Lise, deux sœurs. Rémi adore
surtout Lise, qui est muette, mais dont les yeux sont si éloquents. Il
lui apprend à lire et il joue de la harpe pour elle. Elle aime
particulièrement une chanson napolitaine qu’il lui chante.
Devenu jardinier, Rémi connaît des années de travail acharné et de
joyeux dimanches. Mais après deux ans, une terrible averse de grêle,
qui ravage le verre des serres du père Acquin, le réduit instantanément
à la ruine. Ne pouvant plus acquitter ses obligations, il est
emprisonné pour dettes. Même si les enfants, qui sont dispersés dans
plusieurs villes chez des oncles et tantes, insistent sur le fait que
Rémi fait aussi partie de la famille, aucun des oncles et tantes n’est
disposé à prendre soin de lui. Le cœur à nouveau brisé, Rémi reprend
ses pérégrinations de musicien ambulant en compagnie de Capi, en
promettant à ses frères et sœurs de leur rendre visite sur son chemin
et de leur apporter des nouvelles de leur père.
Tome II
Vitalis et sa troupe.
Rémi n’est pas long à rencontrer un compagnon. De passage à Paris,
il tombe sur Mattia, le garçon de la pension Garofoli, en train de
mourir de faim dans la rue. Mattia l’informe que Garofoli est en prison
pour avoir battu un jeune garçon à mort, et il le supplie de le prendre
dans sa troupe. Rémi a peur car Mattia pourrait tout aussi bien mourir
de faim avec lui que tout seul, mais ce dernier réussit à le convaincre
qu’en s’entraidant l’un l’autre, ils ne mourront pas de faim. La
« troupe de Rémi » se composera donc désormais de deux garçons de douze
ans et d’un chien. Violoniste de talent, Mattia joue d’autres
instruments. Ayant travaillé quelque temps dans un cirque qui avait
deux clowns anglais, il possède également un peu leur langue.
Les deux garçons rendent tout d’abord visite à Alexis, qui vit
maintenant avec son oncle Gaspard, le frère du père Acquin, dans la
ville minière de Varses. Lorsque, travaillant dans la mine avec son
oncle, Alexis est blessé et incapacité pendant un certain temps, Rémi
s’offre à le remplacer. Un vieux mineur fort sage surnommé « le
magister », devient un bon ami de Rémi auquel il explique l’histoire du
charbon. Un jour, la mine est inondée, probablement par la rivière qui
coule au-dessus. Sept mineurs, y compris l’oncle Gaspard, le magister
et Rémi, trouvent à s’abriter, mais ils sont pièges. Ils attendent des
secours, mais ne savent même pas si les travaux de sauvetage sont en
cours. Un des hommes avoue un crime et se reproche la catastrophe avant
de se suicider. Les autres passent une quinzaine de jours sous terre,
affamés et épuisés, mais optimistes avant d’être enfin sauvés. Capi est
fou de bonheur et Mattia, en larmes, dit qu’il n’a jamais cru à la mort
de Rémi, qui est fier de la forte croyance de son ami en lui. Cet
incident, qui expose la terrible situation du travail des enfants dans
la France du XIXe siècle, contribue à rapprocher Rémi et Mattia : ils deviennent des amis à la vie et à la mort.
Ayant repris la route, Mattia veut apprendre la musique et Rémi
l’accompagne chez un musicien de Mende, M. Espinassous. Impressionné
par le talent de Mattia, ce dernier tente de le persuader de rester
chez lui et d’être son élève, mais Mattia se refuse à quitter Rémi. Les
deux garçons mettent alors le cap vers Chavanon où Rémi espère
retrouver mère Barberin. Au cours du voyage, ils épargnent leur argent,
dans l’espoir de lui acheter une vache pour remplacer la Rosette,
vendue lors de l’accident de Barberin. De passage à Ussel, non loin de
Chavanon, ils achètent une vache dans une foire après avoir demandé,
pour s’assurer de ne pas se laisser refourguer une mauvaise vache,
l’aide d’un vétérinaire très obligeant.
La magnifique vache que les jeunes saltimbanques ont achetée s’étant
enfuie, ceux-ci seront accusés, dans la ville suivante où elle est
rattrapée, de l’avoir volée. Rémi et Mattia expliquent au maire
pourquoi deux musiciens de rue se promènent avec une vache. Le maire,
qui connaît mère Barberin et a entendu parler de la catastrophe de la
mine, est disposé à croire leur histoire. Pour s’assurer que les
garçons sont honnêtes, le vétérinaire est appelé à témoigner, et les
garçons peuvent reprendre leur voyage.
Lorsque Rémi et mère Barberin se retrouvent enfin, celle-ci lui
apprend que Barberin est à sa recherche à Paris, parce que ses vrais
parents semblent le faire rechercher. Mère Barberin ne sait toutefois
que très peu de choses, car Barberin ne lui a jamais donné de détails.
Désireux de connaitre ses vrais parents, Rémi décide de remonter, avec
Mattia, sur Paris pour voir Barberin. En chemin, ils passent par
Dreuzy, où ils rendent visite à Lise Acquin.
Lorsque les garçons arrivent à Paris, ils apprennent que Barberin
est mort. Rémi écrit une lettre à mère Barberin, qui répond en joignant
une lettre qui lui a envoyé Barberin avant sa mort, où il mentionne
l’adresse d’un avocat d’une étude de Londres, qui est chargé de
rechercher Rémi.
Les garçons se rendent donc dans la capitale anglaise, où ils sont
conduits directement aux parents de Rémi. La froideur des parents de
Rémi, dont le nom est Driscoll, à son égard, le déçoit terriblement. Ce
ne sont pas les retrouvailles dont il avait rêvé. Le père tient les
garçons enfermés, et il s’avère rapidement que les Driscoll sont des
cambrioleurs et des receleurs. Ils vont même jusqu’à dresser Capi à les
seconder dans leurs larcins.
La troupe de Vitalis en représentation.
Lorsque les Driscoll reçoivent la visite d’un homme qui semble être
intéressé par Rémi, ce dernier ne maitrise pas suffisamment bien
l’anglais pour comprendre de quoi il retourne, mais Mattia, que le
visiteur n’a pas remarqué, surprend leur conversation. L’homme, qui
s’appelle James Milligan, semble être l’oncle d’Arthur, dont il espère
qu’il va mourir, afin lui permettre d’hériter de la fortune de son
défunt frère. Les garçons tombent d’accord pour dire que Mme Milligan doit être avertie, mais ils n’ont aucune idée de l’endroit où la trouver.
Mattia rencontre Bob, le clown du cirque où il a travaillé. Ce
dernier se révèlera un très bon ami. Lorsque Rémi est accusé d’un vol
commis par ses parents, Bob et Mattia l’aident à s’évader. Ils
retournent en France avec l’aide du frère de Bob, un marin et se
mettent à la recherche de Mme Milligan,
pour la mettre en garde contre son beau-frère. La chose est assez
facile, car le « Cygne » est une embarcation aisément remarquable, et
ils ne tardent guère à apprendre que les gens l’ont vue. Ils n’ont qu’à
suivre les rivières et les canaux.
Sur leur chemin, Rémi et Mattia passent par Dreuzy, où ils espèrent
retrouver Lise, lorsqu’ils apprennent que son oncle ayant péri, une
dame anglaise, qui voyageait sur un bateau, s’est offert à prendre soin
d’elle. Persuadés qu’il s’agit de Mme
Milligan, Rémi et Mattia sont plus que jamais motivés pour retrouver le
« Cygne », dont ils suivent le passage à travers toute la France
jusqu’à la Suisse. Lorsqu’ils repèrent enfin la péniche, celle-ci est
déserte. En se renseignant, ils apprennent que le bateau n’ayant pu
remonter la rivière, que la famille a poursuivi son excursion en
voiture, probablement pour Vevey.
À leur arrivée dans la ville où sont censés se trouver « l’Anglaise
avec le petit garçon malade et la petite fille muette », ils commencent
à chanter sous chaque palissade. Après plusieurs jours, un jour que
Rémi que chante sa chanson napolitaine, il surprend un cri et une voix
faible qui continue la chanson. Ils se dirigent vers la voix et
découvrent Lise, qui a recouvré la parole en entendant Rémi. Les
garçons découvrent que James Milligan est là aussi, et Rémi, qui a peur
de le rencontrer, se cache. Mais Mattia n’a pas peur car James ne le
connait pas et il raconte immédiatement leur histoire à Mme
Milligan, qui présume que Rémi doit être son fils aîné perdu. Elle
demande à Mattia de ne pas le dire à Rémi avant qu’elle en soit sûre.
Elle arrange le séjour des garçons dans un hôtel, où ils peuvent
avoir beaucoup à manger, de lits confortables, et où un coiffeur et un
tailleur les assistent. Après quelques jours, Mme Milligan invite les garçons, qui tombent sur mère Barberin, que Mme Milligan a apparemment envoyée chercher. Celle-ci montre les vêtements de Rémi bébé à Mme Milligan qui les reconnait pour ceux que son fils quand il lui a été volé. Mme
Milligan se déclare heureuse que Rémi soit son fils : « et c’est pour
jamais maintenant que nous sommes réunis, c’est pour jamais que vous
vivrez avec votre mère, votre frère – elle montrait Lise ainsi que
Mattia –, ceux qui vous ont aimé malheureux. ». Il est désormais clair
que James Milligan était derrière l’enlèvement de Rémi par Driscoll.
L’histoire finit bien : après avoir retrouvé sa famille, Rémi
découvre qu’il est l’héritier d’une grande fortune. On fait venir
d’Italie Cristina, la petite sœur adorée de Mattia, et tous finissent
de grandir ensemble. La santé d’Arthur se rétablit et il devient un
athlète, qui épousera Cristina. Mattia deviendra, quant à lui, un
violoniste célèbre. Rémi épouse Lise et ils auront un fils nommé
Mattia, dont la nourrice sera mère Barberin qu’on a fait venir de
Chavanon.
Le livre se termine avec la partition de la chanson napolitaine.
Rémi, l’enfant trouvé, est vendu à Vitalis, un vieux musicien
ambulant. Les voici tous les deux sur les routes. Bientôt, Vitalis
meurt et, seul au monde, Rémi recherche sa vraie famille de l’Auvergne
à l’Angleterre. Il rencontre des personnages terrifiants, voleurs ou
bourreaux d’enfants. Mais il s’attache à des animaux : un petit singe
prénommé Joli-Cœur et Capi, le chien savant. Et surtout, il se fait des
amis…
Sommaire [masquer]
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Principaux personnages [modifier]
Sans famille est une œuvre mettant en scène de nombreux
personnages, tous plus ou moins importants, qui marqueront Rémi,
l’aideront dans sa quête et dans sa vie surtout pour retrouver sa mère.
- Rémi : enfant trouvé.
- Vitalis : musicien ambulant, qui achètera Rémi à Jérôme Barberin.
- Mattia : ami de Rémi, il sait jouer de tous les instruments et aidera Rémi à retrouver sa famille.
- Arthur : fils de Madame Milligan, c’est un enfant handicapé
qui lutte pour survivre à sa terrible maladie. Symbole du courage, il
marquera beaucoup Rémi pour qui il a une grande affection. Ils se
rencontreront pour la première fois sur « le Cygne », bateau
appartenant à la mère d’Arthur, après que Rémi a été condamné à errer
suite à l’arrestation de Vitalis à Toulouse. - Joli-cœur, Capi, Zerbino et Dolce : les animaux qui composent la troupe ambulante de Vitalis (le premier étant un singe et les trois autres des chiens).
- Jérôme Barberin : vend Rémi à une troupe ambulante.
- Madame Barberin : mère adoptive de Rémi.
- Madame Milligan : s'occupe de Rémi pendant que Vitalis est en prison.
L’histoire [modifier]
Tome I
Jérôme Barberin vit avec son épouse à Chavanon, une petite ville du
Limousin. Travaillant à Paris comme maçon, il n’est généralement pas
chez lui. Un jour, il découvre un nourrisson, dont apparemment, les
parents sont riches car il porte de beaux langes. Dans l’espoir
d’obtenir une bonne récompense, Barberin propose de prendre soin de
l’enfant. Il le confie à sa femme, qui le nomme Rémi.
Lorsque Barberin est blessé dans un accident, il attaque son
employeur en justice. Espérant recevoir une compensation financière.
Engagé dans un coûteux procès, Barberin ordonne à sa femme de vendre sa
principale source de richesse : leur vache ainsi que d’abandonner Rémi.
Celle-ci s’exécute, mais garde Rémi.
L’histoire débute, alors que Rémi a huit ans, avec le retour
inattendu de Barberin. Constatant que Rémi est toujours là, le maçon
estropié décide de se débarrasser de lui. Le lendemain, Barberin
rencontre un artiste ambulant au cabaret local. Cet artiste, répondant
au nom de Vitalis, qui voyage à travers la France avec trois chiens –
Capi, Dolce et Zerbino – et Joli-Cœur le singe, propose de se charger
de Rémi. Le marché conclu, Rémi doit quitter sa maison d’enfance, sans
même avoir eu la possibilité de dire au revoir à sa mère éloignée pour
la circonstance, car elle aurait sûrement agi pour empêcher la
transaction.
Rémi commence à parcourir les routes de France en compagnie de
Vitalis, dont il s’avère qu’il est un homme bienveillant et sensible,
et certainement de bien meilleure compagnie que Barberin. Vitalis
apprend à jouer de la harpe, à lire et à jouer la comédie à son jeune
protégé. Rémi connait souvent la faim et il n’a pas de toit au-dessus
de la tête, mais les animaux, en particulier Capi, deviennent des amis
proches. En Vitalis, il trouve le père qu’il n’a jamais eu. Ensemble,
ils sillonnent la France en gagnant leur vie en donnant des
représentations théâtrales et musicales.
La vente de Rémi à Vitalis.
Lors de leur séjour à Toulouse, à la suite d’un triste incident, qui reflète l’injustice des structures sociales du XIXe siècle,
Vitalis est jeté en prison. Il n’est pas facile pour un enfant de dix
ans de subvenir à ses besoins ainsi qu’aux quatre des animaux laissés à
sa garde. Sur le point de mourir de faim, ils rencontrent « le Cygne »,
une péniche appartenant à une Anglaise du nom de Mme
Milligan et son fils malade Arthur. Afin de divertir le petit malade,
les Anglais recueillent Rémi, qui devient bientôt une partie de la
famille. Rémi apprend qu’Arthur avait un frère aîné, qui a disparu
avant sa naissance d’Arthur, et que le beau-frère de Mme
Milligan, James, a tenté en vain de le retrouver. Cette disparition
avantageait James Milligan, qui, aux termes du droit anglais, devait
hériter de toute la fortune de son frère, si Arthur mourait sans
descendance. La naissance d’Arthur a empêché cet héritage de se
réaliser.
Lorsque, deux mois plus tard, Vitalis sort enfin de prison, les
Milligan offrent de garder Rémi avec eux. Vitalis désire cependant
conserver Rémi avec lui, et, lorsque Mme
Milligan reconnait qu’il est un homme bon et honnête, elle se résigne
et ils se séparent. Vitalis dit à Rémi qu’il a fait le bon choix car il
faut manger son propre pain.
Sur le chemin de Paris, une tempête de neige provoque une
catastrophe pour la troupe : Zerbino et Dolce sont dévorés par des
loups dans la forêt, et Joli-Cœur attrape une pneumonie. Afin de tenter
d’amasser des fonds pour payer le médecin, Rémi et Vitalis donnent une
performance au cours de laquelle l’enfant entend chanter pour la
première fois son maitre. Jamais il n’a entendu chanter aussi bien, et
il n’est pas le seul à avoir été ainsi surpris : une jeune dame,
apparemment riche, se dit étonnée de la voix magnifique de Vitalis.
Celui-ci réagit cependant avec courroux et explique ses capacités à la
dame en lui disant qu’il fut le serviteur d’un chanteur. La dame
explique qu’il a une ressemblance avec le chanteur disparu Vitalo
Pedrotti de la Scala de Milan. Il ne manifeste pas de joie lorsque la
dame donne une pièce d’or à Capi. À leur retour à leur auberge avec
l’argent de la représentation, ils découvrent qu’il est trop tard et
que Joli-Cœur est mort.
La troupe poursuit son périple à Paris où Vitalis projette de
laisser Rémi pour l’hiver chez un « padrone », pendant qu’il forme
d’autres animaux. Le « padrone » était une autre institution du XIXe siècle
à qui les parents frappés par la pauvreté vendaient leurs enfants qui
travaillaient pour lui. Lorsque Vitalis amène Rémi chez Garofoli, un
« padrone » de sa connaissance, celui-ci n’est pas à la maison. Vitalis
dit à Rémi de l’attendre, et qu’il sera bientôt de retour. Rémi va
passer deux heures atroces : en attendant le retour du padrone, Rémi
converse avec Mattia, un garçon maladif qui garde la maison car
Garofoli le croit trop stupide et incapable pour travailler dans les
rues. La tâche de Mattia est de garder la marmite qui est cadenassée
pour l’empêcher de s’alimenter à la dérobée. Lors du retour de Garofoli
et des autres garçons, Rémi est le témoin des terribles abus de
Garofoli envers ceux qui n’ont pu ramener le salaire quotidien qu’il
exige d’eux. Lorsque Vitalis revient et qu’il voit les garçons punis au
fouet, il menace de la police Garofoli, qui lui rétorque que « si je
disais seulement un nom, un seul nom, qui est-ce qui serait obligé
d’aller cacher sa honte ? ». Vitalis emmène alors Rémi, qui est
intrigué, mais reconnaissant de ne jamais avoir à retourner chez
Garofoli.
Mais cet acte de désintéressement sera fatal à Vitalis : cette
nuit-là, incapable de trouver un endroit pour passer la nuit dans la
tempête de neige qui fait rage, tous deux s’écroulent sous une haie
après avoir vainement cherché à s’abriter dans une carrière dont ils ne
trouveront jamais l’entrée. Lorsque Rémi reprend connaissance, il est
dans un lit avec des gens autour de lui : un homme, deux garçons et
deux filles. Rémi apprendra la terrible vérité : Vitalis est mort. Pour
tenter de découvrir son identité, les policiers emmènent Rémi chez
Garofoli, qui révèle la vérité : Vitalis était le célèbre chanteur
italien Carlo Balzani. Lorsque, avec l’âge, sa voix s’est affaiblie, la
honte l’a décidé à disparaître et à changer son identité pour devenir
« le signor Vitalis ».
La famille recueille Rémi et Capi. Le jardinier Pierre Acquin
devient un vrai père pour Rémi, tandis qu’Alexis et Benjamin,
deviennent ses frères, et Étiennette et Lise, deux sœurs. Rémi adore
surtout Lise, qui est muette, mais dont les yeux sont si éloquents. Il
lui apprend à lire et il joue de la harpe pour elle. Elle aime
particulièrement une chanson napolitaine qu’il lui chante.
Devenu jardinier, Rémi connaît des années de travail acharné et de
joyeux dimanches. Mais après deux ans, une terrible averse de grêle,
qui ravage le verre des serres du père Acquin, le réduit instantanément
à la ruine. Ne pouvant plus acquitter ses obligations, il est
emprisonné pour dettes. Même si les enfants, qui sont dispersés dans
plusieurs villes chez des oncles et tantes, insistent sur le fait que
Rémi fait aussi partie de la famille, aucun des oncles et tantes n’est
disposé à prendre soin de lui. Le cœur à nouveau brisé, Rémi reprend
ses pérégrinations de musicien ambulant en compagnie de Capi, en
promettant à ses frères et sœurs de leur rendre visite sur son chemin
et de leur apporter des nouvelles de leur père.
Tome II
Vitalis et sa troupe.
Rémi n’est pas long à rencontrer un compagnon. De passage à Paris,
il tombe sur Mattia, le garçon de la pension Garofoli, en train de
mourir de faim dans la rue. Mattia l’informe que Garofoli est en prison
pour avoir battu un jeune garçon à mort, et il le supplie de le prendre
dans sa troupe. Rémi a peur car Mattia pourrait tout aussi bien mourir
de faim avec lui que tout seul, mais ce dernier réussit à le convaincre
qu’en s’entraidant l’un l’autre, ils ne mourront pas de faim. La
« troupe de Rémi » se composera donc désormais de deux garçons de douze
ans et d’un chien. Violoniste de talent, Mattia joue d’autres
instruments. Ayant travaillé quelque temps dans un cirque qui avait
deux clowns anglais, il possède également un peu leur langue.
Les deux garçons rendent tout d’abord visite à Alexis, qui vit
maintenant avec son oncle Gaspard, le frère du père Acquin, dans la
ville minière de Varses. Lorsque, travaillant dans la mine avec son
oncle, Alexis est blessé et incapacité pendant un certain temps, Rémi
s’offre à le remplacer. Un vieux mineur fort sage surnommé « le
magister », devient un bon ami de Rémi auquel il explique l’histoire du
charbon. Un jour, la mine est inondée, probablement par la rivière qui
coule au-dessus. Sept mineurs, y compris l’oncle Gaspard, le magister
et Rémi, trouvent à s’abriter, mais ils sont pièges. Ils attendent des
secours, mais ne savent même pas si les travaux de sauvetage sont en
cours. Un des hommes avoue un crime et se reproche la catastrophe avant
de se suicider. Les autres passent une quinzaine de jours sous terre,
affamés et épuisés, mais optimistes avant d’être enfin sauvés. Capi est
fou de bonheur et Mattia, en larmes, dit qu’il n’a jamais cru à la mort
de Rémi, qui est fier de la forte croyance de son ami en lui. Cet
incident, qui expose la terrible situation du travail des enfants dans
la France du XIXe siècle, contribue à rapprocher Rémi et Mattia : ils deviennent des amis à la vie et à la mort.
Ayant repris la route, Mattia veut apprendre la musique et Rémi
l’accompagne chez un musicien de Mende, M. Espinassous. Impressionné
par le talent de Mattia, ce dernier tente de le persuader de rester
chez lui et d’être son élève, mais Mattia se refuse à quitter Rémi. Les
deux garçons mettent alors le cap vers Chavanon où Rémi espère
retrouver mère Barberin. Au cours du voyage, ils épargnent leur argent,
dans l’espoir de lui acheter une vache pour remplacer la Rosette,
vendue lors de l’accident de Barberin. De passage à Ussel, non loin de
Chavanon, ils achètent une vache dans une foire après avoir demandé,
pour s’assurer de ne pas se laisser refourguer une mauvaise vache,
l’aide d’un vétérinaire très obligeant.
La magnifique vache que les jeunes saltimbanques ont achetée s’étant
enfuie, ceux-ci seront accusés, dans la ville suivante où elle est
rattrapée, de l’avoir volée. Rémi et Mattia expliquent au maire
pourquoi deux musiciens de rue se promènent avec une vache. Le maire,
qui connaît mère Barberin et a entendu parler de la catastrophe de la
mine, est disposé à croire leur histoire. Pour s’assurer que les
garçons sont honnêtes, le vétérinaire est appelé à témoigner, et les
garçons peuvent reprendre leur voyage.
Lorsque Rémi et mère Barberin se retrouvent enfin, celle-ci lui
apprend que Barberin est à sa recherche à Paris, parce que ses vrais
parents semblent le faire rechercher. Mère Barberin ne sait toutefois
que très peu de choses, car Barberin ne lui a jamais donné de détails.
Désireux de connaitre ses vrais parents, Rémi décide de remonter, avec
Mattia, sur Paris pour voir Barberin. En chemin, ils passent par
Dreuzy, où ils rendent visite à Lise Acquin.
Lorsque les garçons arrivent à Paris, ils apprennent que Barberin
est mort. Rémi écrit une lettre à mère Barberin, qui répond en joignant
une lettre qui lui a envoyé Barberin avant sa mort, où il mentionne
l’adresse d’un avocat d’une étude de Londres, qui est chargé de
rechercher Rémi.
Les garçons se rendent donc dans la capitale anglaise, où ils sont
conduits directement aux parents de Rémi. La froideur des parents de
Rémi, dont le nom est Driscoll, à son égard, le déçoit terriblement. Ce
ne sont pas les retrouvailles dont il avait rêvé. Le père tient les
garçons enfermés, et il s’avère rapidement que les Driscoll sont des
cambrioleurs et des receleurs. Ils vont même jusqu’à dresser Capi à les
seconder dans leurs larcins.
La troupe de Vitalis en représentation.
Lorsque les Driscoll reçoivent la visite d’un homme qui semble être
intéressé par Rémi, ce dernier ne maitrise pas suffisamment bien
l’anglais pour comprendre de quoi il retourne, mais Mattia, que le
visiteur n’a pas remarqué, surprend leur conversation. L’homme, qui
s’appelle James Milligan, semble être l’oncle d’Arthur, dont il espère
qu’il va mourir, afin lui permettre d’hériter de la fortune de son
défunt frère. Les garçons tombent d’accord pour dire que Mme Milligan doit être avertie, mais ils n’ont aucune idée de l’endroit où la trouver.
Mattia rencontre Bob, le clown du cirque où il a travaillé. Ce
dernier se révèlera un très bon ami. Lorsque Rémi est accusé d’un vol
commis par ses parents, Bob et Mattia l’aident à s’évader. Ils
retournent en France avec l’aide du frère de Bob, un marin et se
mettent à la recherche de Mme Milligan,
pour la mettre en garde contre son beau-frère. La chose est assez
facile, car le « Cygne » est une embarcation aisément remarquable, et
ils ne tardent guère à apprendre que les gens l’ont vue. Ils n’ont qu’à
suivre les rivières et les canaux.
Sur leur chemin, Rémi et Mattia passent par Dreuzy, où ils espèrent
retrouver Lise, lorsqu’ils apprennent que son oncle ayant péri, une
dame anglaise, qui voyageait sur un bateau, s’est offert à prendre soin
d’elle. Persuadés qu’il s’agit de Mme
Milligan, Rémi et Mattia sont plus que jamais motivés pour retrouver le
« Cygne », dont ils suivent le passage à travers toute la France
jusqu’à la Suisse. Lorsqu’ils repèrent enfin la péniche, celle-ci est
déserte. En se renseignant, ils apprennent que le bateau n’ayant pu
remonter la rivière, que la famille a poursuivi son excursion en
voiture, probablement pour Vevey.
À leur arrivée dans la ville où sont censés se trouver « l’Anglaise
avec le petit garçon malade et la petite fille muette », ils commencent
à chanter sous chaque palissade. Après plusieurs jours, un jour que
Rémi que chante sa chanson napolitaine, il surprend un cri et une voix
faible qui continue la chanson. Ils se dirigent vers la voix et
découvrent Lise, qui a recouvré la parole en entendant Rémi. Les
garçons découvrent que James Milligan est là aussi, et Rémi, qui a peur
de le rencontrer, se cache. Mais Mattia n’a pas peur car James ne le
connait pas et il raconte immédiatement leur histoire à Mme
Milligan, qui présume que Rémi doit être son fils aîné perdu. Elle
demande à Mattia de ne pas le dire à Rémi avant qu’elle en soit sûre.
Elle arrange le séjour des garçons dans un hôtel, où ils peuvent
avoir beaucoup à manger, de lits confortables, et où un coiffeur et un
tailleur les assistent. Après quelques jours, Mme Milligan invite les garçons, qui tombent sur mère Barberin, que Mme Milligan a apparemment envoyée chercher. Celle-ci montre les vêtements de Rémi bébé à Mme Milligan qui les reconnait pour ceux que son fils quand il lui a été volé. Mme
Milligan se déclare heureuse que Rémi soit son fils : « et c’est pour
jamais maintenant que nous sommes réunis, c’est pour jamais que vous
vivrez avec votre mère, votre frère – elle montrait Lise ainsi que
Mattia –, ceux qui vous ont aimé malheureux. ». Il est désormais clair
que James Milligan était derrière l’enlèvement de Rémi par Driscoll.
L’histoire finit bien : après avoir retrouvé sa famille, Rémi
découvre qu’il est l’héritier d’une grande fortune. On fait venir
d’Italie Cristina, la petite sœur adorée de Mattia, et tous finissent
de grandir ensemble. La santé d’Arthur se rétablit et il devient un
athlète, qui épousera Cristina. Mattia deviendra, quant à lui, un
violoniste célèbre. Rémi épouse Lise et ils auront un fils nommé
Mattia, dont la nourrice sera mère Barberin qu’on a fait venir de
Chavanon.
Le livre se termine avec la partition de la chanson napolitaine.
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رد: sans famille hector malot
chhadchi al mawja alah omanta a salam wa minka a salam
f9i-
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رد: sans famille hector malot
badr tina mawja tsonami motalato birmoda ayna ata fi cha3rika
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